Pour sa première exposition à la Galerie Nuke, Alessandra d’Urso explore sa vision de l’union et de la séparation à travers la fragilité de ses sujets. Les fleurs et les corps nus peignent un tableau délicat, touchés par la lumière et les ombres. Le théorie du Big Bang suggère qu’à un moment particulier, toute la matière se trouva concentrée en un point unique. Cet instant aurait marqué la naissance de l’univers.
Au début, nous étions tous un.
C’est par une séparation, si naturelle et dramatique qu’elle soit, que nous entrons dans ce monde. Nous quittons le corps de notre mère pour arriver à l’air libre. Dans les premières années de notre existence, nous n’avons aucune conscience du moi comme entité séparée des gens qui nous entourent. Nous percevons l’univers, et tout ceux qu’il contient, comme un. En grandissant, nous continuons, insatiablement, à rechercher cette chaleur et cette harmonie. Il y a une perfection sans nom dans la connexion. Le mot «atome» signifie littéralement «indivisible». Pourtant, la mécanique quantique permet à l’atome d’être divisé puis réassemblé d’une manière similaire aux rayons du soleil. La douleur de la séparation, le désir d’union. C’est avec passion et vérité qu’Alessandra photographie ses objets de la vie et nous fait profiter de toute la puissance de son expérience
«A body split in two will never sleep.»